Depuis la publication d’Haywood en 1989 posant les jalons du protocole d’éclaircissement dentaire ambulatoire, quelles sont les avancées majeures dans ce domaine ?
Les Drs Clara Pujadas & Romain Ceinos vous proposent de faire le point sur les connaissances acquises sur l’éclaircissement dentaire tout en dépoussiérant le sujet. Les technologies numériques apportent au praticien une cohorte de nouveaux outils (caméras intra-orales, imprimantes 3D) en mesure d’améliorer la logistique de nos protocoles.
De même, l’utilisation des spectrophotomètres et/ou de la photographie polarisée est désormais capable de « casser le code » du pronostic d’éclaircissement chez nos patients. Si vous voulez tout savoir sur l’éclaircissement des dents vitales ou non-vitales, mettre à profit les nouvelles technologies dans votre flux de travail, apprendre à anticiper les résultats de vos traitements, ce séminaire scientifique est fait pour vous ! Toutes vos questions sur l’éclaircissement dentaire et sa pertinence dans votre pratique du quotidien trouverons des réponses. Pas à pas, législation, méthodes (ambulatoire, fauteuil, interne), design de gouttière, concentration et type de produits, place de la microabrasion en 2023, flux numériques, pronostic… seront autant de thèmes abordés durant nos échanges scientifiques.
JOUR 2 – MIH chez l’enfant et l’adulte : savoir, comprendre, diagnostiquer, évaluer, traiter …
Par le Dr Patrick Rouas
S’il est un sujet dont on entend régulièrement parler actuellement, c’est bien celui des hypominéralisations molaires incisives, plus connues sous l’acronyme anglo-saxon MIH. Le secret d’un tel succès dans l’actualité tient essentiellement à 6 raisons :
- une anomalie de structure qu’il faut savoir diagnostiquer au milieu du cortège des autres défauts tissulaires,
- une atteinte des premières molaires permanentes, dents considérées comme des piliers des arcades en construction,
- une atteinte régulière mais inconstante des incisives permanentes, générant des souffrances psychologiques qu’il est impératif de résoudre,
- une prévalence flirtant avec les 15%, soit près d’un patient sur 7 atteint de manière plus ou moins sévère,
- un taux d’échec majoré lors de restaurations adhésives,
- une étiologie non élucidée, alimentant les fantasmes.
L’objectif de cette formation est de vous apporter les connaissances scientifiques permettant de répondre aux diverses interrogations de vos patients, de réaliser le diagnostic et de prendre en charge cette anomalie de structure, aussi bien dans les secteurs postérieurs qu’antérieurs. De nombreux cas cliniques illustreront les données scientifiques apportées.